NO PARADISE - Février 2020, îles Lofoten, Norvège -
En arrivant à Narvik, nord du cercle polaire, avec un peu d’appréhension j’ai posé dans la neige sèche un brin de mimosa cueilli à Nice.
Ici, la vue est envahie par le blanc, par le vent.
Et la nature est seule.
Avec ses eaux brusques vertes et grises,
Ses espaces de glace, nacres nervurées,
Falaises noires brutes abruptes.
Sur les îles Lofoten, le grand habitant est le vent.
Rafales massives, souffle puissant tourbillonnant, il
plie le paysage comme un vieux chiffon.
En fin de journée, l’air fouettant les sommets
tranchants devient bleuté,
Entourée par la tempête, anesthésiée, je divague
dans les couleurs glaciales du film «Affliction».
Mais parfois tout s’arrête, le vent s’échappe, la
neige tombe en silence et en douceur.
Et dans le paysage éreinté, dorment des petites
maisons fermées, où personne ne semble jamais
habiter.
En arrivant à Narvik, nord du cercle polaire, avec un peu d’appréhension j’ai posé dans la neige sèche un brin de mimosa cueilli à Nice.
Ici, la vue est envahie par le blanc, par le vent.
Et la nature est seule.
Avec ses eaux brusques vertes et grises,
Ses espaces de glace, nacres nervurées,
Falaises noires brutes abruptes.
Sur les îles Lofoten, le grand habitant est le vent.
Rafales massives, souffle puissant tourbillonnant, il
plie le paysage comme un vieux chiffon.
En fin de journée, l’air fouettant les sommets
tranchants devient bleuté,
Entourée par la tempête, anesthésiée, je divague
dans les couleurs glaciales du film «Affliction».
Mais parfois tout s’arrête, le vent s’échappe, la
neige tombe en silence et en douceur.
Et dans le paysage éreinté, dorment des petites
maisons fermées, où personne ne semble jamais
habiter.